From a post of 2010 from http://www.laplanneuse.com/leblog/index.php?category/Musiques-planantes
Je te prête ma pelle, tu me prêtes ton seau.
Il fut un temps où la compétition faisait avancer. On l’appelait émulation. Les Beatles poussaient les Rolling Stones dans leurs retranchements. Les entreprises se faisaient la nique à la bourse. Les garçons se vantaient que celle de leur père était plus grosse – de voiture, malotrus. Jusqu’à aujourd’hui.
Aujourd’hui, on se demande dans les cours de récré si on doit partager ses affaires avec lui ou tirer dans les pattes du premier de classe.
Alors, pendant que les gouvernements se penchent sur la relance verte au rythme d’un bon vieux slow, penchons-nous sur la méthode Jack White. Un with-all-made man.
Jack a des potes, et son émulation à lui, c’est l’échange. Et là surprise: non seulement il y a de la place pour tout le monde, mais c’est la fête pour tout le monde.
Guitariste et chanteur de son premier groupe connu, les White Stripes, Jack produit l’album Van Lear Rose de Loretta Lynn, puis fonde avec ses potes un nouveau groupe, les Raconteurs, et récemment, avec d’autres potes, un troisième groupe, The Dead Weather (notamment avec la chanteuse des Kills).
A l’heure où l’économie va dans le mur, Jack White, tu nous montres la voie.
Là où il y a échange, il peut y avoir enrichissement. Passer d’un groupe à l’autre, mixer les univers et les talents, ne jamais s’intaller, et voir émerger de la fusion une… chose différente. Non seulement ça réveille, mais ça peut rapporter. Non, les publicitaires ne sont pas – argh, l’écrire me fait mal – conservateurs. J’en connais pour qui la rentabilité est là pour permettre d’améliorer la qualité, pas juste pour elle-même.
Améliorer la qualité et recommencer à se marrer, à espérer, à faire mieux son métier.
Merci Jack.