Steal like an artist.

Steal like an Artist a page

 

Un petit livre libérateur et qui donne un coup de pied au cul de tout créatif, dans quelque domaine que ce soit. Pour être un artiste, il faut commencer par le vouloir. Par prétendre même qu’on en est un avant d’avoir réalisé quoi que ce soit. En faisant comme si, on finit par faire réellement quelque chose rien de personnel. Même si on ne sait pas toujours très bien où cela va mener. Aucun artiste ne sait, au début, qu’il est en train de réaliser une oeuvre d’art. On ne sait pas d’où celle-ci va jaillir. Il faut avancer, jour après jour.

Ce que font intuitivement les artistes est décrit ici noir sur blanc: s’entourer de mentors qu’on admire ou qu’on aime vraiment (qui rejoignent nos idées et notre vision donc, d’une certaine manière), et les étudier de près; effectuer des petits « vols » quotidiens et les conserver dans des carnets; copier, copier, copier. « And at the end of the copy you will find yourself », Yohji Yamamoto. Trouver qui copier est relativement facile, écrit Kleon, quoi copier est un peu plus compliqué. Il ne suffit pas de voler le style, il s’agit de voler la pensée derrière le style. Le but n’est pas de ressembler à vos héros, mais de regarder comme vos héros. (…) Ceci fait, reste à examiner l’écart entre la copie et vous. Qu’est-ce qu’il y a là dedans qui vous rend différent ? C’est précisément cela que vous devez amplifier et transformer en votre propre travail.  » La principale chose à retenir, parmi toutes les sentences judicieuses dont est truffé le bouquin, est que l’on fait de l’art parce qu’on aime l’art. « All fiction, in fact, is fan fiction. »

Ah, un dernier conseil, de la part de John Cleese: « Nous ne savons pas d’où nous viennent nos idées. Ce que nous savons est que nous ne les trouvons pas devant notre ordinateur. » Qu’on se le dise.

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